Le bilan de mi-saison de la PBFL

10 janvier 2014 Par : N.K Dans :  PBFL 12 Commentaires

Comme chaque année, après les 10 premières semaines de la saison régulière – et approximativement au milieu de notre saison de Fantasy – je vous livre un petit concentré d’analyse de vos équipes, forces et faiblesses ainsi que perspectives à 10 semaines de la fin de la saison régulière. Il faudra aussi voir quelques rubriques intéressantes, comme l’impact du nombre de joueurs effectifs sur le classement, des blessés mais aussi de la place à la draft, afin de connaître les tenants et aboutissants d’un vrai maitre de la fantasy. Enjoie.

NB: Si les couleurs sur les graphiques résumés ne correspondent pas aux graphiques personnalisés, c’est normal 🙂

LE TOP 8

Jérôme

Trois fois meilleure équipe de la semaine, seulement deux fois délogé de la première place sur les 10 premières semaines, le leader, on peut le dire, loin devant. Le classement réel donne d’ailleurs la teneur de la performance : 9 victoires, 1 match nul.

Sa solidité lui vient d’abord de la stabilité engendrée par une très bonne draft. 8 joueurs sont encore présents, aucun blessé majeur en cours de route (T.Young a débuté en décembre néanmoins) et plutôt même des surprises. Cet aéropage qui allie homogénéité et performance permet au Gros de dominer assez largement dans pas moins de 5 catégories : il remporte les Steals (10-0), PTS (9-1), FG% (8-2), RBDS (8-2) et FT% (7-3) ; quant au reste, aucune n’est en négatif, il parvient à faire jeu égal.

Revenons plus sur le roster en lui-même. LaMarcus Aldridge fait une saison dantesque (23.7pts à 47%, 10.7rbds, 1blk) et forme avec Chris Bosh (15.9pts, 6.6rbds, 1.1 blk) et Gortat (12.5pts, 8.7rbds, 1.5blks) une raquette de bonne facture. L’explosion d’un Thaddeus Young dès son retour (17.8pts, 6.8rbds, 1.8st) complète à merveille les bonnes dispositions d’un Paul George en mode MVP (23pts, 6rbds, 3.5ast, 1.9st) et du précieux Leonard (11.7pts, 6.2rbds, 1.7st).

Mais la grosse surprise vient évidemment de sa mène : qui aurait cru que Lowry jouerait à ce niveau avec ses 17.2pts, 4.7rbds, 8.5ast, 1.7st depuis le départ du croqueur Gay. Jameer Nelson lui emboite le pas (12.9pts, 3.8rbds, 6.3ast), même les pioches en F.A que sont Burks ou Dunleavy, s’avèrent de très beaux coups. Il n’y a pas de gros noms ronflants, la 7^ème place de la draft aidant, néanmoins, en terme statistique, c’est plus que parfait.

 

HOF

2^nd choix à la draft, HOF a su comme d’habitude capitaliser sur son avantage pour monter des équipes qui comptent de gros shooteurs, rebondeurs/bloqueurs et vu son choix, une grande star, à savoir Lebron James.

Pas étonnant dans ce cas, de le voir aux talons de Jérôme, avec quant à lui une seule défaite au compteur (9-1), précisément contre le leader et sur un score sévère (1-8). Lebron a fait pencher la balance de l’équipe pour dominer outrageusement les assists notamment (9-1) alors que les 3PTM (10-0) et PTS (9-1) sont assurés presque chaque semaine. Dominateur, il ajoute les pourcentages et les blocks dans son escarcelle mais doit se résigner sur les rbds cette année.

D’abord parce qu’il a subi un gros coup dur, la fin de saison de son second pick, Al Horford (18.6ptsd, 8.4rbds, 2.6ast, 1.5 blocks), puis, après son retour en forme de blessure, un nouveau souci avec Ryan Anderson (19.8pts, 6.5rbds, 3.0 3ptm). Difficile de prédire la suite, si ce n’est que Lebron doit garder son rythme (25.5pts à 58.9% ! 1.4 3Ptm, 6.7rbds, 6.5ast, 1.3st), il est le principal vecteur de victoires de cette équipe.

En choisissant deux meneurs underrated mais terriblement prolifiques, HOF s’est logiquement arrogé le passing, on remercie donc Teague (16.8pts, 7.9ast, 1.3st) et Conley (17.6pts, 1.4 3ptm, 6.3ast, 1.6st), qui volent également beaucoup de ballons. Le nez creux, il l’a eu aussi avec ses shooteurs : Wes Matthews (16pts, 2.3 3ptm), Nick Young (16.4ppg, 1.7 3ptm), Dion Waiters (15.1ppg, 1.2 3ptm) ou encore Spencer Hawes (14.2pts, 1.7 3ptm, 8.6rbds, 1.5blks) qui a réalisé un début de saison en fanfare.

Pour parer aux blessures, HOF est constamment le nez dans la free agency et malgré son très faible nombre de moves (5), il réussit à récupérer à chaque fois, de très bons joueurs comme Taj Gibson (13.7pts, 9rbds sur la dernière semaine), Kendall Marshall (13pts, 11.5ast sur la dernière semaine), Andray Blatche et Markieff Morris. Et c’est peut-être le plus impressionnant chez HOF, cette gestion, en dépit de l’adversité des blessures (il se souvient encore de l’année dernière, maudite).

 

Neo-Alpha

Le troisième larron, qui ne quitte guère le haut du classement et reste en embuscade derrière HOF.  Le 4^ème pick lui a été d’un soutien précieux pour réaliser une équipe très compétitive et néanmoins très spécialisée : PTS (9-1), FT% (8-2) et ST (7-2-1) sont dans son giron, avec une petite tendance aux 3PTM (6-4).

Je dois avouer que la draft était presque parfaite, si on omet les blessures de Westbrook/Chandler/Henson/Harden/Marion… – et les deux derniers choix, remplacés par les bonnes pioches Ross et Nate. Il y avait une belle construction d’un trident de all-around players statistiquement très en vu avec Westbrook (21.3pts, 1.47 3PTM, 6rbds, 7ast, 1.8st) – James Harden (24.9pts, 2.1 3PTM, 4.8rbds, 5.2ast, 1.4st)  – Evan Turner (19.1pts, 6.4rbds, 3.9ast, 1st). Des joueurs qui noircissent les cases à ce niveau, c’est du bonheur.

Il y a aussi un certain DeMarcus Cousins (23.5pts à 49%, 11.5rbds, 3ast, 1.9st, 1blks) qui fait un travail de sape chaque semaine avec deux acolytes au jeu diamétralement opposé : Kyle Korver (12.3pts, 2.8 3ptm, 4.1rbds, 1.1st) dont la saison ne fait qu’en s’améliorant et Jamal Crawford (16.9pts, 2.1 3PTM), avec Harden, ils plantent tous trois plus de 2 shoots à 3pt par match !

On y croyait peu mais des joueurs comme Marion (11.3pts, 7.2rbds) ou Henson (12.4pts, 8rbds, 2.3blks) apportent en nombre et en régulièrement, c’est une aubaine. Je le répète mais le souci vient de l’injury list, un Ty Chandler (7.8pts, 7.6rbds, 1.5blks) aurait dû sécuriser le secteur intérieur et faire de cette équipe une machine de guerre. Sans blessure, cela aurait été le cas.

 

Stephyx

Moins régulier que les trois managers précédents (oscillant de la 2^ème à la 7^ème place), Stephyx prouve tout de même que l’on peut avoir une place éloignée à la draft (14) et rester compétitif en saison régulière. Certes, sa draft n’a pas été digne des plus grands louanges notamment à cause de son lot de rookies et de futures déceptions (Bennett, Len, MWP, Sessions) ; les blessures touchent aussi durement l’équipe, il faut le dire.

Il s’avère, néanmoins, que Stephyx tient le coup, en remerciant son Core 6 d’une extraordinaire régularité mais aussi sa gestion de la free agency, 12 moves en 10 semaines et quelques steals qui l’ont bien aidé. La configuration de l’équipe lui fait remporter souvent les AST (7-3) et ST (8-2), il arrive à prolonger cela dans les BLKS (6-2), FG% (6-4) et RBDS (6-4), où il ne domine pas nettement mais arrive à les gagner quand il le faut. Ce côté moyen, un peu beauf dans l’esprit, se concrétise dans son classement réel : 5 victoires, 5 défaites. Il est mieux classé car compte 3 victoires à 7-2 et seulement 2 défaites avec plus de 3pts match-up rendus.

Passage en revue de l’effectif à présent. Le tandem Jrue Holiday (14.3pts, 4.2rbds, 7.9ast, 1.6st) – Michael Carter-Williams (17.7pts, 5.7rbds, 7.1ast, 2.7st) étincelle par sa polyvalence, le jeune rookie a porté l’équipe durant plusieurs semaines à lui seul. Oladipo est également une franche réussite (1.1pts, 4.4rbds, 3.5ast, 1.5st, 0.7blks) et concourt, en sus de notre Nico Batum (13.4pts, 6.7rbds, 5.7ast, 1st, 0.7blks) au caractère polyvalent de ce backcourt.

Inside, une triplette s’est élevée au-dessus de la masse, même si deux d’entre eux collectionnent les blessures. C’est Anthony Davis 19.2pts à 56%, 10.1rbds, 1.4st, 3.1blks), Vucevic (13pts, 11rbds, 1.1st, 1.1blks) et Amir Johnson, profitant du départ de Gay (11.5pts, 8rbds, 1.7blks depuis 1 mois). En gérant ses remplaçants, Stephyx trouve avec Hill (9.4pts, 7.6rbds) et Booker (8.8pts, 8.8rbds sur le mois passé) deux supports de poids.

Enfin, je ne cache pas ma surprise devant les perf’ de Butler de début de saison, les stats précieuses de Carroll (1.4st) ou la relance de carrière de Collison aux Clippers. Il y aura encore du mouvement d’ici à la fin de saison, une alliance entre un secteur intérieur productif et un backcourt noircisseur de case s’avère payante.

 

Chris

Jamais en dessous de la 8ème place, Chris réalise à l’instar de Stephyx, le combo du bon placement et de la place reculée à la draft (13^ème). Il est également équilibré mais positif (5-4-1) dans son classement réel mais c’est un peu le cas de tout le monde à partir de la 4^ème place.

La stratégie employé par Christiano était simple : quelques paris et des choix audacieux du fait de plusieurs joueurs snobés, c’est comme ça qu’il peut avoir Bryant (3^ème tour) et Rondo (6^ème Tour) ainsi que Dragic (5^ème tour) et Afflalo (7^ème tour). Il s’avère que Bryant s’est reblessé, le soufflé retombe, Rondo prend quant à lui tout son temps, ça fait mal. Par contre, Dragic (19.1pts, 5.9ast, 1.3st) et Afflalo (21pts, 2.0 3PTM, 4.5rbds, 4.0ast) sont des choix très rentables.

Bien sûr, c’est son secteur intérieur qui fait rêver avec Blake Griffin (22pts à 52%, 10.3rbds, 1.1st), Dwight Howard qui se révèle digne de son premier pick (17.8pts à 57%, 12.9rbds, 1.8blks) et Ibaka (14.1pts, 8.7rbds, 2.3blks). Chris se retrouve alors avec 5 joueurs très performants à haut niveau et avec beaucoup de régularité mais la faiblesse du banc et l’absence de ses deux stars, le condamnent, à terme, à ne pas être un vrai contender.

Son salut passe par sa spécialisation : FG% (9-1), RBDS (8-2) et BLKS (6-2-2). Une fois cela gagné, il doit jouer sur les PTS (6-4) et limite les dégâts aux 3PTM (4-6), AST (4-6) et TO (4-6). Rondo peut vraiment retourner cette tendance, j’y crois car je l’ai aussi pris dans une autre league :p

 

Ben

Comme je le disais en début de saison, Isaiah Thomas (9^ème tour) était un steal, c’est désormais officiel, c’est LE steal de la saison. Il participe d’ailleurs à la remontée de Ben qui a mal commencé puis et remonté, graduellement jusqu’à la 6^ème place de semaines en semaines.

Toujours dans le ventre mou néanmoins (qui s’étend jusqu’à Rip, 10^ème), Ben compte sur ses deux gros meneurs Thomas – Curry, ses deux forts ailiers (J.Smith et R.Gay) et ses pivots (Pekovic-Hickson) ; derrière, c’est très light, il a fallu de la gestion pour choper par exemple Channing Frye (11.7pts, 2.2 3PTM, 5.5rbds sur le dernier mois), c’est un pis-aller aux performances erratiques des Joe Johnson (15.5pts, 1.9 3PTM, à 43%), Vince Carter et autre déception que sont OJ Mayo ou Dre Miller, jarté pour l’occasion.

A l’instar de Chris, il s’appuie aussi sur trois catégories spécifiques : 3PTM (9-1), PTS (7-3) et FT% (6-4). Il est certain qu’avoir des Curry (3.1 3PTM), Frye (2.2 3PTM), Thomas (2.0 3PTM), J.Johnson (1.9 3PTM), Mayo (1.7 3PTM) ou Vince Carter (1.5 3PTM), ça aide à remporter les 3PTM et le pointaverage. Sur le reste, je suis plus sceptique, notamment sur Josh Smith (15.1pts, 6.8rbds, 1.5st, 1.5blks) assez décevant aux Pistons et shootant à 41%, Gay redresse la barre depuis son trade (19.9pts, 6.5rbds, 1.5st, 1.1blks).

Stephen Curry c’est le fer de lance de l’équipe : 23.1pts, 3.1 3PTM, 4.5rbds, 9.4ast, 2.0st, Thomas le complète (21.1pts, 2.4 3PTM, 7.5ast, 1.3st), et Pekovic, sans nul doute, est un deuxième steal (21pts, 9.9rbds sur le dernier mois). Il n’en reste pas moins qu’il manque un vrai secteur force, car les rebonds sont à l’abandon comme les blocks, malgré ce que peut faire penser le roster de prime abord ; cela joue aux pourcentages souvent voire aux steals.

 

Mustang

Notre first pick 2013 s’en sort tout juste mais l’avenir ne s’annonce pas radieux.  Commençons par la draft : si les 4 premiers picks sont indiscutables (mention pour Nowitzki), après, c’est un peu la roulette russe. Bynum, JR Smith, Garnett, Thornton, Porter, Olynyk, Turkoglu, ça oblige l’enfumeur de Mustang à faire 10 moves en 10 semaines.

Cette septième place est dûe en grande partie au déséquilibre du roster aujourd’hui, valorisant à plein certaines catégories – portées par Kevin Durant – c’est-à-dire les FT% (10-0), les AST (7-3) et les Steals (7-3) grâce au duo Rubio/Jennings. De là, on joue à la marge sur les 3PTM et les TO, le reste est amplement laissé aux adversaires. Le caractère atypique de cet effectif lui permet de s’adapter à certaines autres équipes spécialisées qui se font alors avoir.

Comme je l’ai dit, Kevin Durant est l’homme providentiel dans ce roster, la blessure de Westbrook l’a propulsé à un niveau assez phénoménal : 30.3pts à 51% et 88% aux FT, 2.4 3PTM, 8.3rbds, 4.8ast, 1.8st, 0.9blks. Son lieutenant n’est autre que Nowitzki, en bonne santé et qui retrouve ses jambes (20pts, 82% aux FT 1.3 3PTM, 5.9rbds). Si la faiblesse de la raquette est patente (Garnett, Smith, Bynum…), tout tourne autour du trio de meneurs accompagnant les deux stars : Ricky Rubio (9.4pts à 33% mais 5rbds, 8.1ast, 2.5st), Brandon Jennings (16.6pts à 35%, 1.9 3PTM, 8.5ast, 1.4st) et Trey Burke, le rookie, (13.4pts à 39%, 1.6 3PTM 6.1ast). Ce n’est pas folichon en terme de pourcentages mais ça régale sur le reste. En dernier lieu, Jodie Meeks chopé en F.A (13.9pts, 1.9 3ptm, 1.8st) fait son office, JR Smith en fait autant (11.5pts à 34%, 2.1 3PTM, 1.1st).

Je ne suis pas certain que cet effectif puisse aller plus haut, son caractère tout à fait particulier le rend assez imprévisible.

 

Larry

11^ème pick, et un roller-coster émotionnel devant des joueurs très décevants et d’autres vraiment en grande forme.  A la décharge de Larry,  plusieurs blessures ont mis en péril ses match-up, avec les absences répétées de Jeremy Lin, Carmelo Anthony, le début de saison d’Al Jefferson et la perte, de Steve Nash, le très mauvais choix de la draft.

Il a d’ailleurs atteint le fond de classement en début de saison avant de commencer une remontée fulgurante et de se stabiliser avec les équipes de son niveau, vers les dernières places qualificatives en playoffs (6-7-8). Larry porte les apparats de ses concurrents directs, à savoir quelques catégories extrêmement dominées, à savoir les RBDS (8-2) et les BLKS (7-2-1), il s’en sort grâce aux FG% (5-5), PTS (5-5), ST (5-5) et TO (5-5), soit quatre catégories qui peuvent basculer en sa faveur, +2.

Cette sectorisation est calquée sur celle de Chris, avec un secteur intérieur fort prolifique, grâce à Andre Drummond (12.8pts, 12.7rbds, 1.4st, 1.6blks), Al Jefferson (17pts, 10.1rbds, 1.3blks) et un bon rendement du frère Lopez de Portland (10.2pts, 8.5rbds, 1.3blocks). On peut rajouter à cela 5 joueurs avec au moins 4rbds en moyenne, la star de l’équipe en tête, Melo (26.3pts, 1.6 3PTM, 8.6rbds, 1.2st) qui est à l’image de l’équipe.

En effet, le backcourt est rempli de SG/SF productifs et qui sont complètement passés sous le radar. C’est le cas de Ty Evans (13pts, 4.8rbds, 4.3ast), Trevor Ariza (14.3pts, 2.4 3PTM, 5.7rbds, 1.8st) ou Webster et Aminu. Ils forment une colonne qui mène à Ty Lawson, le joueur qu’on attendait plus (Ben pourra vous en dire des nouvelles) et qui réalise une belle saison aux Nuggets (17.8pts, 8.5ast, 1.4st), en compagnie de Lin (14.1pts, 1.2 3PTM, 4.2ast, 1st).

Clairement, cette équipe a toujours un potentiel de croissance, si les blessures l’épargne, bien entendu.

 

LE FLOP 8

 

Bob

Manquant le début de sa draft, en tant que 16^ème et dernier pick, Yahoo choisit deux meneurs à un seul poste (PG), Bob se voyant alors fort dépourvu. C’est ainsi qu’il entreprit de rebâtir son équipe avec une intense activité dans la free agency (15 moves en 10 semaines), en dégageant peut-être un peu tôt des gars comme Burks ou Aminu. Il ne domine pas comme l’année dernière, loin s’en faut mais il surpasse ses concurrents aux 3PTM (8-2) et PTS (7-3) régulièrement en prenant soin de jouer sur les AST/ST/BLKS voire FG% de temps à autre. Cette frilosité on la voit dans ses scores : il gagne une fois 8-1, une fois 7-2 puis deux fois 5-4.

Il tient finalement beaucoup à son duo de meneurs qui produit vraiment bien depuis un mois: Kemba Walker (20pts, 1.9 3PTM, 4.5rbds, 5ast, 1.3st) et Damian Lillard (22.9pts, 4.0 3PTM, 3.6rbds, 5.8ast), aux profils similaires et scoreurs. Derrière, nous étions sceptiques mais il s’avère que Millsap, dégagé d’Horford, a pris les rênes (18.7pts, 1.4 3PTM, 9.8rbds, 1.5st, 1.3blks) compensant la perte de responsabilité de Monroe (14.6pts, 8.9rbds). La blessure de Redick, pris au 9^ème tour et auteur d’un très fort début de saison, a fait mal (15.8pts, 1.9 3PTM, 92% aux FT).

Quelques paris maintiennent la cohésion derrière ces leaders, comme Plumlee pris en F.A (10pts, 9.1rbds, 1.8blks) qui s’est imposé aux Suns tandis que les Pierce (12.7pts), Green (1.2st) et autres performers erratiques à la Kanter (11pts, 6.1rbds) peuvent couler, ou non, l’équipe. Quant à Wilson Chandler et Ilyasova, un choix couillu et un autre repêchage intéressant.

Ce n’est pas très orthodoxe en terme de réalisation mais ça permet de jouer avec le ventre biéreux des dernières places qualificatives, le retour de Redick cette semaine va faire du bien.

Rip

Toujours en dehors de la catégorie des playoffables, en dépit d’un très bon placement à la draft de Rip, 3^ème tout de même. Il faut avouer que la draft n’était pas bien folichonne après le troisième pick (George Hill, Ersan Ilyasova, T.Harris blessé…) et lorsque vous perdez Brook Lopez (20.7pts à 56%, 6rbds) pour le reste de la saison puis Paul pour plus d’un mois, c’est la bérézina.

En commençant la saison avec 5 défaites consécutives, la 10^ème place est presque une illumination, avec 4 victoires sur les 5 derniers matchs contre Neo-Alpha, Ben et Stephyx. Avec un ou deux bons moves et quelques explosions de choix tardifs, notamment les deux Celtics Bradley (8^ème Tour) et Sullinger (9^ème Tour), Rip reprend espoir.

Cela se confirme dans les chiffres : l’équipe domine aux FG% (7-3) et outrageusement aux TO (9-1), des catégories qui sont souvent emportées par les Ghost Team, à tout hasard. En réussissant, grâce aux fantastiques matchs de Paul (19.6pts, 1.2 3PTM, 4.6rbds, 11.2ast, 2.4sst), à remporter des ST (5-4-1) ou les FT%/3PTM (5-5), il créé la surprise. L’influence de joueurs comme Bradley (16.2pts, 1.5 3PTM, 4.8rbds), Belinelli (12.3pts, 1.9 3PTM) et Sullinger (12pts, 7.5rbds) est prégnante, ils peuvent se hisser à de très hauts niveaux sur certaines semaines.

Toutes les stars sont en compote de toute façon, Lopez out, Paul out et Parsons sur une jambe la moitié du temps (17.7pts, 1.5 3PTM, 6.1rbds, 1.2st), ça n’aide pas. Mais finalement, tous ces seconds couteaux qui performent, mine de rien, ça fait son office, les Harris, Anderson, et même Stoudemire ! J’hésite à parler de Bogut, mais son impact (8.8pts, 11.4rbds, 1.8blks) peut être déterminant lorsque les RBDS/Blks se jouent à peu.

Une team d’outsider qui peut s’écrouler ou glaner une des dernières places de Playoffs en fonction des match-up.

Eagle

C’est certainement l’équipe qui a le plus déçu après une draft prometteuse, à la 12^ème place. Si un ou deux joueurs ont confirmé comme Lee, Klay Thompson, d’autres surpris comme Monta Ellis et Kevin Martin, le reste émeut par sa profonde nullité, mention spéciale à Deron Williams au niveau de pitoyable de son équipe (13.6pts, 6.9ast).

Même constat sur Nênê (blessures), MKG, G-Wall, Budinger (blessure) ou Scola, il a donc fallu faire des changements (9 moves). Cela se retrouve dans l’orientation statistique de l’équipe, complètement largué sur les RBDS (2-7), BLKS (1-9) et TO (1-9), car une raquette faible et beaucoup de croqueurs ; et a contrario, des scoreurs (PTS, 8-2) voleurs de ballons (ST, 7-3) jouant sur les pourcentages, 3PTM et AST.

La bonne idée a été de trader pour renforcer notamment la raquette pour former une paire Lee (19pts, 10rbds) – Thompson (11.9pts, 9.8rbds) et quand il joue plus de 20mins, Nênê (13.4pts, 5.7rbds). Vient s’ajouter le phénomène Terrence Jones (10.3pts, 7rbds, 1.3blks), nul doute qu’ils permettront de donner de la consistance à ce secteur.

Quant au backcourt, dans la veine de Thompson (19.3pts, 3.0 3PTM, 1st), Monta surprend par son bon niveau (19.9pts, 5.9ast, 1.8st), Gordon tient la route (15.6pts, 1.5 3PTM) et Gerald Green est un beau fit de la F.A (13.4pts, 2.6 3PTM. Enfin, ne sous-estimons pas les stats de Mario Chalmers (5.1ast, 1.9st) très intéressant dans son rôle.

Tant que le roster sera gangréné par les blessures et que D-Will ne se réveille pas, la chute n’en sera que plus rude.

Max

Un temps playoffable, un temps dans la misère, notre maxi-monstre ne semble vraiment pas sur la pente ascendante (4 défaites lors des 5 derniers matchs). Dieu sait que l’ami Max tente de se sortir de la mouïse, ses 17 moves en sont la preuve, la faute à des blessures et surtout des paris complètement ratés.

Cela se ressent dans les catégories statistiques menées : les To (9-1), les BLKS (7-3) et les FG% (6-4). Ce sont les seules en équilibre/positif, c’est tout juste si les 3PTM/RBDS/ST arrivent par quelques miracles dans son escarcelle. 1^er facteur d’impact : les blessures de deux joueurs d’influence, Andre Iguodala (10pts, 1.5 3PTM, 4.3pts, 4.9ast, 1.5st) et Marc Gasol (16pts, 7.1rbds, 4.3ast, 1.1blks) manquent de nombreuses semaines et pèsent lourd, chaque semaine en joueurs effectifs manquants.

2^nd facteur, les mauvais choix. Si Tony Parker (17.7pts, 6.2ast) et Luol Deng (19pts, 6.9rbds, 3.7ast, 1^st) assument leurs responsabilités, les performances en forme sinusoïdales des Faried (10.3pts, 7.9rbds), Favors (13.5pts, 8.9rbds, 1.4blks) ou Iguodala, ne permettent pas d’avoir ce Core 6 si présentable, si conquérant en début de saison.

Surtout, le manque de patience de Max lui fait peut-être se mordre les doigts aujourd’hui. Il s’est vite débarrassé des Felton, Shumpert, Reggie Jackson et autres Taj Gibson, qui ont tous trouvé un nouveau maitre. Courber l’échine eut été une bonne stratégie à long-terme, à présent il faut compter sur du Jack, Livingston, Mack, Antetokounmpo…on passe d’une équipe complète à un noyau, qui, quand il sera reformé devra obligatoirement porter sur ses épaules toute l’équipe.

Une remontée est clairement possible mais jusqu’à quel niveau ? Il n’y a finalement que 4.5 points match-up d’écart avec le 8^ème, en une semaine, l’écart peut être comblé.

 

N.K

Peu d’évolution au niveau du classement, beaucoup de soucis de blessures et de l’aléa NBA, ont fait que ces 10 premiers matchs ont été vraiment pittoresques. 15^ème de la draft, je pensais avoir fait plusieurs bons coups, qui ne s’avèrent payant que depuis quelques temps tandis que d’autres comme Stoudemire, Barnes ou Terry, n’ont pas été fructueux.

D’autant que je joue toujours sans Gallinari, dont j’attends un hypothétique retour. Je ne maitrise finalement qu’une seule catégorie (7-3) tout en jouant des coudes notamment sur les PTS (6-4), AST (6-4) puis rivalise aux FT% (5-5), RBDS (5-5) et ST (5-5). Cela ne semble pas moche en soit mais les points faibles ont tendance à se cumuler sur plusieurs semaines et devenir des points forts aux mauvais moments.

Seulement deux joueurs sont à très haut niveau depuis le début de saison : John Wall (19.7pts, 1.2 3PTM, 4.1pts, 8.7ast, 2.0st) et DeRozan (20.7pts, 4.9rbds, 4.4ast, 1.2st depuis le départ de Gay). Rajoutons Randolph (18.6pts, 11.8rbds) au diesel quand même. Quels mots pourraient caractériser les aller-retour à l’infirmerie de D-Wade (20.8pts, 5.3rbds, 4.4ast, 1.8st) , qui me détruisent chaque semaine et les piètres performances de Roy Hibbert, définitivement pas taillé pour les stats (12.6pts, 6.1rbds, 2.1blks).

Autre souci, ces joueurs blessés qui doivent revenir, donc ces semaines (3 défaites pour ouvrir la saison) à attendre le retour de Brandon Knight (19.4pts, 1.4 3PTM, 4.9rbds, 4.7ast, 1.1st) et Glen Davis (13.2pts, 7.9rbds, 1.0st) furent difficiles. D’autant que Barnes est dégoûtant aux Warriors en dépit de ses qualités, je réussis heureusement à attraper Stephenson 15.5pts, 1.1 3PTM, 7.3rbds, 5.7ast) et Bargnani (12.5pts, 5.8rbds) en F.A, comme Lou Williams (10.5pts, 1.9 3PTM).

En dernière instance, le manque de régularité et de symbiose dans mon équipe, forment une lame de fond qui m’empêche de remonter quand il le faut mais encore une fois, il n’y a que 5.5 points match-up jusqu’au 8^ème, la seconde partie de saison devra être sous les meilleurs hospices.

 

Zezotte

C’est vers les abysses que les tourments te font plonger mon bon José, et nul stress test des banques portugaises ne sauraient t’en déloger, quoique cela n’ait rien à avoir avec notre espèce :p

5^ème à la draft, antépénultième au classement général et une draft qui s’avère, comme nous le pressentions, guère de bon augure. Oh, tu me diras, oui, Kevin Love joue sur une autre planète (26.1pts, 2.5 3PTM, 13.2rbds, 4.1ast) et forme avec un Pau Gasol sans Bryant (15.8pts, 9.7rbds, 3.3ast, 1.5blocks), une des meilleures paires d’intérieur de la ligue.

Néanmoins, en soutien de ces deux forts gaillards, c’est presque le désert. Eric Bledsoe a fait quelques semaines cosmiques (18pts, 4.3rbds, 5.8ast) mais vient de se faire opérer du genou par décision de la direction de Suns, m’est d’avis que ta série de défaite ne fait que commencer. C’est d’autant plus vrai que tu as réussi à faire illusion grâce à tes scoreurs Henderson (15.4pts, 4.4rbds) et shooteurs à 3PT, en tête Calderon (11.8pts, 2.6 3PTM, 4.8ast), Allen/Dudley (1.4 3PTM) et l’étonnante forme avant blessure de Middleton (11.7pts, 1.3 3PTM, 4.4rbds).

Néanmoins, en tentant d’avoir un secteur intérieur de rebondeurs-contreurs, tu t’es fourvoyé en voyant les blessures à long-terme d’Asik et McGee, ce n’est pas Mozgov qui changera les choses, même s’il a pu faire quelques bonnes stats (88pts, 6rbds, 1.2blks). Ne soignant pas le backcourt, tu te retrouves avec des seconds couteaux qui peuvent étinceler ou sombrer dans la plus grave torpeur, entre deux soirées. Seul le statut de Jimmy Butler semble avoir de l’avenir.

Pour être clair, je ne te vois pas remonter la pente, tu maitrises FT%, 3PTM et TO (7-3) mais te fait considérablement larguer sur pratiquement toutes les autres catégories, en remportant par moment les FG% et RBDS grâce à ton duo terrible. L’opération de Bledsoe sonne peut-être le glas.

 

Arthur

Une fois 9^ème, les 5 dernières semaines à la 15^ème place, on te sent bien installé, cosy à l’avant-dernière place ! Bien évidemment que non ! Tu as la rage, l’envie de remonter car le roster n’est pas pourri jusqu’à la moelle, il a juste enduré la première guerre mondiale (14 moves déjà).

De l’espoir, tu peux en avoir car tu maitrises très largement les BLKS (8-1-1), RBDS (7-3) et TO (7-3), ce qui est un très bon début. Cela s’explique naturellement par la tendance de ton équipe vers l’intérieur, et encore, tu as tradé Tristan Thompson dernièrement, dans un bon trade, je trouve. Il n’en reste pas moins que tu dois faire avec les multiples blessures de Kyrie Irving, les 3 mois sans Larry Sanders et l’échec patent que représente Greivis Vasquez.

Autrement, c’est juste de la polyvalence dont a besoin cette équipe et un roster en bonne santé. Le secteur intérieur est juste hyper-dominant, mention aux perspectives de grandeur d’un Noah sans Deng (13.7pts, 13rbds, 5.7ast, 2.3blks sur la dernière semaine) et d’un DeAndre Jordan (13.5pts, 14.5rbds, 3.5blks) sans Chris Paul. Complètent un Valanciunas sans Gay (12.6pts, 9.3rbds, 1.3blks) et lentement mais surement, Sanders, qui revient (9.0pts, 7.3rbds, 1.5blks). C’est indubitablement la meilleure raquette en devenir de la ligue, avec Chris.

C’est le reste de l’effectif qui inquiète. D’abord la star, Kyrie Irving (22pts, 1.8 3PTM, 6.1ast, 1.1st) trop souvent sur la touche, puis Gordon Hayward (17.1pts, 1.2 3PTM, 5.4rbds, 4.9ast, 1.3st) qui produit mais avec une irrégularité agaçante. Les J.Crawford, Kevin Martin et Augustin apportent, la venue du Wolve devrait t’aider à reprendre du poil de la bête mais en as-tu encore le temps ?

Rigo

Ahlala Rigo. Lente et abyssale chute dans les profondeurs de la 16^ème place que tu squattes allègrement depuis 4 rencontres maintenant. Tu es le seul manager à ne pas dominer une seule catégorie au moins, tu réussis à gagner les TO (6-4) une fois sur deux et limite la casse à 3PTM (4-6) et aux RBDS (4-6), c’est très fébrile.

Difficile de ne pas parler de la blessure de D-Rose, non pas qu’elle était si prévisible que cela, ce serait mentir, cependant, je pense que tu es vacciné. Il a également fallu que Jeff Green partage ses responsabilités, que Varejao fasse 3 mois chaotiques jusqu’au départ de Bynum, que Beal se blesse à plusieurs reprises (Boozer aussi maintenant) et les derniers choix furent catastrophiques (Prince, Ed Davis, Jack, Humphries…), tout ce qui est après le 6^ème tour en fait.

La seule bonne prise c’est le bon vieux Duncan (14.5pts, 9.8rbds), il connaît aussi des limitations, il faut le noter. Non, on attendait beaucoup de Jeff Green (15.9pts, 1.5 3PTM, 4.6rbds) et peut-être que seul Beal a satisfait (17.7pts, 2.3 3PTM). En tout cas, compter sur les Ginobili, Granger, Scola, Wroten, CJ Miles…qui ont leurs périodes de forme mais ne sont en aucun cas des starters valables, est un aveu d’échec.

Au mieux peux-tu te sentir rassuré par Reggie Jackson (16.5pts, 3.5rbds, 4.3ast, 1.3st dernière semaine) et  la nouvelle forme de Varejao (11.8pts, 16rbds sur la dernière semaine). Il m’est impossible de te concevoir en playoffs, tu as 10 semaines pour remonter une quinzaine de points match-up soient outscorer tes opposants de 2pts pour être franc, sur chaque match en moyenne, cela semble irréalisable, désolé.

 

Classement général

1/ Jérôme 63-24-3
2/ HOF 57-31-2  6.5GB
3/ Neo-Alpha 53-34-3  10GB
4/ Stephyx 46-42-2  17.5GB
5/ Chris 46-42-2  17.5GB
6/ Ben 46-44-0  18.5GB
7/ Mustang 46-44-0  18.5GB
8/ Larry 45-44-1  19GB
===============

PLAYOFFS

===============
9/ Bob 43-45-2  20.5GB
10/ Rip 43-46-1  21GB
11/ Eagle 40-48-2  23.5GB
12/ Max 40-48-2  23.5GB
13/ N.K 40-50-0  24.5GB
14/ Zezotte 37-51-2  26.5GB
15/ Arthur 33-56-1  31GB
16/ Rigo 29-58-3  34GB

Vous noterez qu’hormis Jérôme et HOF qui semblent déjà hors d’atteinte, on peut même rajouter Neo s’il tient le coup des blessures; le reste entre le 4ème Stephyx (17.5GB) jusqu’au 14ème Zezotte (26.5GB) se tiennent en moins de 10pts match-up. Il reste 10 matchs à jouer et les dernières places vont jongler, je vous l’annonce, ce sera serré jusqu’au bout.

 

Classement réel

1/ Jérôme 9-0-1 (71.7%) W-7
2/ HOF 9-1-0 (64.4%) W-3
3/ Neo-Alpha 7-3-0 (60.6%) W-2
4/ Ben 6-4-0 (51.1%) L-1
5/ Chris 5-4-1 (52.2%) L-1
6/ Bob 5-4-1 (48.9%) W-1
7/ Stephyx 5-5-0 (52.2%) L-1
8/ Mustang 5-5-0 (51.1%) L-1
9/ Larry 5-5-0 (50.6%) W-1
10/ Eagle 5-5-0 (45.6%) W-1
11/ Rip 4-6-0 (48.3%) W-1
12/ N.K 4-6-0 (44.4%) W-1
13/ Max 3-6-1 (45.6%) L-1
14/ Zezotte 3-6-1 (42.2%) L-2
15/ Arthur 2-8-0 (37.2%) L-5
16/ Rigo 0-9-1 (33.9%) L-7

 

Nombre de joueurs effectifs

Comme chaque saison, on se demande si le nombre de joueurs effectifs influe réellement sur le classement de nos managers. Le raisonnement est simple : plus vous avez de joueurs qui performent, plus, mécaniquement, toutes vos stats augmenteront ou baisseront pour le cas particulier, non cumulatif, des pourcentages.

Je me suis donc pencher sur nos 16 gaillards avec un premier tableau synaptique reflétant le nombre de joueurs effectifs sur les 10 semaines, la moyenne par semaine en fonction du classement général :

Il ressort que les deux premiers du classement sont les seuls à avoir plus de 30 joueurs en moyenne sur la semaine. Alors, corrélation démontrée ? Pas vraiment, car c’est vraiment l’hétérogénéité qui caractérise ce trait de la fantasy, on retrouve un Eagle avec 29.8 joueurs effectifs par semaine et pourtant à la 11^ème place du classement ; en sens contraire, Chris (27.5) se retrouve 5^ème avec le plus faible total. Je vous résume cela plus rapidement, avec un tableau relatant ces intrications :

Poussons la logique jusqu’au bout. C’est bien gentil de voir combien de joueurs effectifs par manager étaient en jeu, le véritable impact s’apprécie vis-à-vis des adversaires. J’ai donc décidé d’analyser les affrontements de joueurs effectifs qui peuvent donner 6 solutions différentes :

• Un nombre de joueurs supérieurs (>) et une victoire
• Un nombre de joueurs supérieurs (>) et une défaite
• Un nombre de joueurs inférieurs (<) et une défaite
• Un nombre de joueurs inférieurs (<) et une victoire
• Egalité au nombre de joueurs et victoire
• Egalité au nombre de joueurs et défaite

Tentons de vérifier si avoir plus de joueurs sur la semaine que son adversaire donne globalement plus de victoires. Il s’avère qu’on retrouve dans 30.63% des cas le scénario « Nombre de joueurs supérieur et victoire » et son corollaire direct, dans 30.63% des cas, « Nombre de joueurs inférieur et défaite ». Le Champion dans cette catégorie est Jérôme avec 9 cas sur 10 devant HOF (6), Neo-Alpha (4) et Chris (4).

Naturellement, ce sont des joueurs de tête qui cumulent le plus ce cas, on retrouve le « nombre de joueurs inférieur et défaite » dans le FLOP 8 essentiellement avec Rigo (6), Max-Zezotte-Arthur (4). Seuls Mustang et Larry dérogent à la règle, playoffables avec 5 puis 4 cas de défaites avec des joueurs en moins. Au final, on peut aussi constater que les cas de victoires avec un nombre inférieur ou de défaite avec un nombre supérieur sont plutôt rare, respectivement 13.13% et 10.63% des cas.

Les cas d’égalité n’ont finalement pas été nombreux (14) représentant 8.75% dans les deux cas, certains joueurs sont spécialisés, avec Bob et Rip qui ont connu 3 fois la situation.

Conclusion : On dénote donc une réelle corrélation entre le nombre de joueurs effectifs et la victoire à la fin de la semaine, néanmoins, ce n’est pas une généralité ou un fait absolu, il restera toujours des petits soubresauts, anomalies statistiques qui peuvent s’expliquer. En effet, deux explications ont foi à mes yeux : la première c’est la qualité de l’effectif. Une équipe avec des joueurs ultra-performant, même en sous-nombre, pourra toujours prendre le dessus sur un adversaire qui compte parmi ses joueurs des brebis galeuses.

La seconde explication tient aux ramifications des équipes et à leurs points forts/faibles. Certains ont une spécialisation à l’intérieur, d’autres sur les shooteurs, d’autres tentent de toucher toutes les stats etc… (cf. analyse des équipes ci-dessus) et il se peut qu’en jouant sur certaines catégories uniquement, la victoire ou la défaite, apparaisse, en dépit des performances de joueurs ou même à cause de celles-ci.

NB : j’ai décidé de vous épargner les 3-4 tableaux afférant à cette analyse, mais si certains comme Stephyx, veulent des liens (je peux faire des captures et les héberger), c’est sur simple demande.

L’impact de la place à la draft

On reprend la dialectique précédente, basée sur le préjugé qu’une bonne place à la draft permet d’avoir un joueur à très haut volume statistique et donc une meilleure équipe au final, grâce à cet avantage intrinsèque.

Il n’y a encore une fois, pas de corrélation évidente. On retrouve les 3 derniers du classement général dans le TOP 8 (5,6,8) de la draft puis 3 joueurs au-dessus de la 10^ème place à la draft (10,13,14) dans le TOP 5 du classement général, dont naturellement, le leader Jérôme.

Les explications sont nombreuses sur ces différents cas et tiennent aux analyses de draft/d’équipes plus haut : certains ont fait des choix vraiment payants (Jérôme), d’autres ont perdu de gros joueurs sur blessure (Rigo, Rip), d’autres ont profité de leur place pour surfer sur leur leader (HOF, Mustang), la corrélation semble donc faible du fait d’aléas concernant les blessures, les trades, les explosions de joueurs inattendus etc…c’est la joyeuse vie de la fantasy.

Gestion des F.A

On rappellera les quelques contraintes dont je vous oblige chaque année : 35 moves maximum sur toute la saison, playoffs incluses ; 3 moves possibles par semaine maximum afin d’empêcher les débordements. De là, on peut retirer ces chiffres :

En moyenne, donc, sur les 10 premières semaines, ce sont 15 moves par semaines et 9.375 moves par manager , soit un total correct au vu des playoffs. En réalité, tout le monde n’est pas dispendieux en F.A, la moitié des managers ont fait plus de 10 moves dont 5 d’entre eux qui sont dans le TOP 9, seuls Max, Arthur et Rigo répondent à leur piètre classement par des tentatives de renforcement dans la free agency, Max ayant réalisé le plus de move (17).

Cependant, on note que le TOP 3, au-dessus de la mêlé, utilise cette technique avec parcimonie, du fait probablement d’une draft suffisamment stable et pour palier à quelques derniers tours ou blessés. J’ai l’impression de me répéter mais ces stats ne valent pas grand-chose si l’on ne les lie pas aux contingences de chaque roster, un move peut être une bonne solution ou inévitable par exemple avec les blessures de Rose, Horford, Lopez etc…ou bien une gestion douteuse (Max) voire un immobilisme pour N.K et Zezotte, respectivement 13^ème et 14^ème avec le plus petit nombre de moves de la saison (4). Enfin, c’est aussi une façon de jouer sur les 2-3 derniers spots d’un effectif afin de pouvoir choper des joueurs très rentables passés sous le radar, au hasard des joueurs des Suns, Celtics ou même dernièrement un Collison, Jordan Hill etc…

 

Le Champion d’Automne : Jérôme

 

Équipes de la semaine : Jérôme et HOF

 

Leaders stats générales :

• FG%: Chris (49.1%)
• FT%: Mustang (83.5%)
• 3PTM: HOF (396)
• PTS: HOF (5133)
• RBDS: Arthur (1890)
• AST: HOF (1139)
• ST: Jérôme (358)
• BLKS: Stephyx (250)
• TO: Rip (462)