March Madness: retour sur les deux premiers tours
La première semaine de cette March Madness a été conforme aux attentes avec des upsets, des matchs très serrés, du suspense. Retour sur ces deux premiers tours plein de rebondissements.
Day 1 : 4 matchs en OT
Le tournoi a commencé très fort avec un derby de l’Ohio entre Ohio State et Dayton dans la région South. Un match-up 6-11 à l’avantage des Buckeyes. Mais c’était sans compter sur la détermination des Flyers de Dayton, pensionnaires de l’Atlantic 10 et vainqueur de 11 de ses 13 derniers matchs, et souvent dans l’ombre des Buckeyes et de Cincinnati dans l’état de l’Ohio. Dans un match très serré, Ohio State va être victime du 1e upset du tournoi dès le premier match, victoire de Dayton 60-59. Aaron Craft va manquer le shoot de la gagne pour OSU, lui qui jouait donc là son dernier match sous le maillot des Buckeyes. Le meneur termine avec 16pts, 5rbs, 4pds et 4stl. Sam Thompson est le meilleur marqueur d’OSU avec 18pts. Mais la saison d’Ohio State reste une déception, ils avaient commencé par 15 victoires avant d’entamer le bon et le moins bon pendant les matchs de conférence.
Les matchs de la journée se passent bien pour les favoris : Wisconsin, Syracuse, Michigan State et Florida l’emportent tous assez tranquillement, les matchs du soir, par contre, vont déjà faire basculer la March Madness dans le chaos total.
Le match entre UConn (7) et St Joseph’s (10) dans la région East était un des plus attendu car sur le papier, l’un des plus serré. Le match n’a pas déçu entre une équipe de UConn dont on connaît le passé et l’historique, les Huskies sont une équipe de tournoi et comptent en plus dans leur rang un joueur comme Shabazz Napier capable de faire la différence à tout moment; et les Hawks de St Joe’s qui s’avançaient à la March Madness comme un vrai poison en partie grâce à leur très bonne fin de saison. Les Hawks vont proposer un vrai challenge aux hommes de Kevin Ollie. Devant pendant toute la rencontre, la fac de Philadelphie ne va pas savoir tuer le match et cela va profiter aux Huskies qui vont revenir pour finalement arracher l’OT. En OT, Napier va faire la différence. Alors certes, le meneur fut maladroit avec son 7/22 mais il rend une copie de 24pts, 8rbs, 6pds et 3stl ! Cette capacité à entrainer ses coéquipiers dans son sillage et à prendre (et rentrer) les shoots décisifs en font un des joueurs les plus dangereux de la March Madness. Le senior rappelle étrangement Kemba Walker qui avait porté les Huskies sur ses épaules lors de la March Madness 2011 pour remporter le titre. Napier était déjà là et était freshman. Avec son expérience, les Huskies sont vraiment entre de bonnes mains. UConn l’emporte 89-81 dans un des meilleurs matchs de ce 1er jour.
Autre match à suspense, celui entre St Louis (5) et NC State (12). On était partis vers l’upset classique 5-12 entre une équipe de St Louis pas dans une forme extraordinaire ces derniers temps et une équipe de NC State un peu miraculée. Les Wolfpack ont dû passer par le First Four pour se qualifier et ne faisaient pas l’unanimité au moment de l’annonce de leur présence dans la March Madness. On pensait qu’une équipe comme SMU méritait davantage sa place. Mais les Wolfpack ont fait le boulot en sortant Xavier et les voilà face aux Billikens.
N’oublions pas que NC State possède dans ses rangs le MVP de la conférence ACC : TJ Warren. Le sophomore a fait une saison exceptionnelle et s’est imposé comme un des meilleurs marqueurs du pays avec ses 24.9ppg + 52% au shoot, 7.1rpg et 2 matchs de suite à plus de 40pts. Les Wolfpack vont frapper d’entrer et maitriser toute la première période pour rentrer aux vestiaires avec un avantage de 4pts (30-26). L’écart va continuer de grimper pour atteindre les 14pts (59-45) à 5mns de la fin. Mais les Billikens vont revenir et refaire leur retard pour accrocher l’OT. En OT, Rob Loe (Player of the year en Atlantic 10) va faire la différence. Les 22pts et 15rbs du Néo-Zélandais sont décisif et permettent à St Louis de s’en sortir 83-80. NC State peut s’en mordre les doigts et leur maladresse sur la ligne des lancers (17 tentatives ratées !) s’avère fatale. De même que la fatigue d’avoir joué deux jours auparavant un match nerveusement éprouvant contre Xavier est sans doute un facteur qui explique l’écroulement des Wolfpack. Malgré les 28pts de TJ Warren, NC State quitte le tournoi.
Autre affrontement 5-12 et autre match en OT entre Oklahoma et North Dakota State. Un peu comme le match entre NC State et St Louis, cet affrontement a vu les Bison de NDSU prendre rapidement l’avantage (+8 à la MT) avant que les Sooners ne reviennent dans le match et arrachent l’OT. Mais en OT, Lawrence Alexander, auteur de 28pts, et les Bison reprennent le contrôle des opérations et arrachent la première victoire du programme à la March Madness, 80-75.
Enfin, les deux derniers matchs de la nuit, nous ont donné une fois de plus des sueurs froides : Texas bat Arizona State grâce au buzzer beater de Cameron Ridley et San Diego State sort New Mexico State également en OT 73-69 ! La March Madness démarre fort !
Day 2 : Duke au tapis, Louisville se fait peur
C’est l’information principale de ce 2e jour de 1er tour : l’élimination sans gloire de Duke. Pourtant les Blue Devils jouaient bien ces derniers temps même si leur défense paraissait toujours suspecte. Sans les voir remporter le titre, on les voyait au moins se qualifier pour le Sweet 16 assez facilement quand on voit la composition de cette équipe. Mais les joueurs de coach K sont tombés sur une équipe qui en voulait plus. Les Bears de Mercer ont fait le match parfait. Toujours au contact de Duke, les Bears ont poignardé les Blue Devils dans les dernières minutes, le scénario parfait pour s’imposer 78-71! Mentalement Duke n’était pas prêt pour ce genre de match.
Une fois menés, ils n’ont jamais su réagir, ils n’ont jamais su que faire. En plus, on n’a pas vu le Jabari Parker qu’on voyait depuis quelques matchs, le Parker dominateur. Vite gêné par les fautes, le freshman n’a pas pu s’exprimer comme il le voulait. Et Rodney Hood est passé à côté en attaque : 6pts à 2/10. Sans eux, Duke a voulu faire la différence de loin mais ça ne rentrait pas. Duke a pris 37 shoots à 3pts sur ce match, c’est trop. Mercer de son côté, a fait ce qu’il fallait pour battre un gros : ne pas perdre trop de ballons, rentrer les shoots faciles et rester au contact pour croire en l’upset. Composée de 5 seniors, cette équipe a su profiter à fond des erreurs de Duke. Grosse désillusion pour Duke qui est, une fois de plus, éliminé par une équipe inférieure. Jabari Parker a dit que sa carrière à Duke était « incomplète » après cette défaite. Va-t-il revenir comme l’avait fait Marcus Smart, frustré d’avoir été sorti si vite au tournoi final ? Je n’y crois pas trop mais sait-on jamais…
Autre équipe à se planter : New Mexico et ça devient une habitude. Après avoir été sorti sans gloire au 1er tour l’an dernier alors qu’ils avaient le seed 3 (et que je les avais mis au Final Four…), les Lobos ont une nouvelle fois déçu en se faisant sortir par une équipe de Stanford très difficile à jouer. Gênés par cette équipe rugueuse et défensive, les Lobos n’ont jamais su installer leur jeu et ont été menés tout le match. Victorieux 58-53, le Cardinal de Stanford fait partie de ces équipes que personne n’a vraiment envie de rencontrer.
Un mot sur Louisville. Rick Pitino n’était pas enchanté de jouer contre Manhattan et son ancien assistant coach Steve Masiello. On comprend pourquoi ! Les Cardinals se sont fait très peur et ne doivent leur salut qu’aux deux paniers à 3pts de Luke Hancock en fin de match. Louisville était encore mené à 4 mns de la fin mais s’en sort in extremis 71-64 pour ce qui aurait pu être un upset monumental.
Au rayon des bonnes surprises : Tennessee. Les Volunteers confirment qu’une équipe du First Four déjoue les pronostiques tous les ans. Après avoir sorti Iowa, les Volunteers (11) ont sortis UMass (6) très facilement 86-67 pour ensuite retrouver Mercer au 2e tour, dans un match que peu de monde avait pronostiquer.
Enfin, 3e seed 12 à sortir un seed 5 : Stephen F. Austin ! Les Lumberjacks sont revenus de l’enfer pour signer leur 29e victoire de suite et ainsi sortir VCU. Il aura fallu cette action à 4pts de Desmond Haymon pour permettre aux Lumberjacks d’égaliser et d’envoyer tout le monde en OT. En OT, Jacob Parker et les siens vont faire la différence pour permettre à SF Austin de gagner son 1er match à la March Madness 77-75. Signalons que les équipes avec un seed 5 ont un bilan de 30-26 depuis 2001 contre les équipes ayant un seed 12 ! Chiffre incroyable. Il doit y avoir un vrai blocage psychologique pour les équipes classées #5 et une vraie confiance qui s’est installée pour celle ayant le seed 12. On peut également expliquer ce bilan par le fait que les seed 12 sont souvent des équipes venues de petites conférences mais des équipes ayant dominées leur conférence et qui arrivent très en confiance et avec beaucoup de maturité. A l’inverse, les seed 5 sont souvent attribués à des équipes moyennes de conférences majeures. Au final l’écart n’est pas si important, comme cela se traduit sur le parquet.
Day 3 : les favoris passent, Dayton et UConn confirment
Le jour le plus calme de ce marathon de 4 jours fut sans doute le samedi. Pas vraiment de surprises au programme, les favoris ayant (enfin ?) confirmé leur statut. Florida et Scottie Wilbekin impressionnent contre Pittsburgh (61-45), Michigan ne fait qu’une bouchée de Texas (79-65), San Diego State met fin au rêve de North Dakota State (63-44), Wisconsin se sort du piège Oregon dans un shootout pas du tout dans le style des Badgers (85-77), Michigan State élimine Harvard 80-73 non sans avoir souffert et Louisville sort St Louis 66-51 après une 1e MT compliquée.
Et pendant ce temps-là, Dayton confirme son statut de cendrillon de la compétition. Après avoir sorti Ohio State, les Flyers éliminent cette fois-ci Syracuse ! Une fois encore un match défensif, une fois encore une équipe de Syracuse maladroite comme lors des derniers matchs de saison régulière et qui a toutes les peines du monde à marquer des points. Les Orange finissent le match à 0/10 à 3pts et sont donc battus une fois de plus par un seed inférieur au leur. C’est la 6e fois que ça arrive dans la carrière de Jim Boeheim, un record pour un coach NCAA. 19pts pour Tyler Ennis (le dernier match du freshman sous le maillot orange ?) et 14pts-10rbs pour CJ Fair alors que Dyshawn Pierre est le meilleur marqueur des Flyers avec 14pts. Dayton accède ainsi à son 1e Sweet 16 depuis 30 ans.
L’autre upset est à mettre à l’actif de UConn face à Villanova. Upset au vu des seed mais pas vraiment un réel upset au vu des forces en présence et de la forme du moment. On savait les deux anciens rivaux de conférence très proches en terme de niveau, ça c’est vérifié sur le parquet. Les Huskies se sont montrés tout simplement meilleurs, notamment en seconde période pour sortir des Wildcats peut-être un peu surcotés au vu de leurs prestations cette saison. Shabazz Napier est encore omniprésent avec 25pts, 5rbs et 3pds, l’homme du tournoi pour le moment pour les Huskies.
Day 4 : Wichita State/Kentucky le match de l’année
La journée a commencé très fort avec l’élimination de Kansas par Stanford. Les Jayhawks ont complètement déjoué à l’image d’Andrew Wiggins, invisible pendant ce match (4pts, 4rbs, 4TO, 1/6 au shoot). Ils ont été très gênés par la taille des intérieurs de Stanford, surtout en l’absence de Joel Embiid qui devait faire son retour pour le Sweet 16. De plus, l’adresse était en berne : 32% de réussite, 31% à 3pts, impossible de gagner un match dans ces conditions. Kansas va tenter une press tout terrain pour revenir mais le Cardinal l’emporte au final 60-57. L’absence de Joel Embiid a vraiment été déterminante.
Que dire sur ce match entre Wichita State et Kentucky ! Le match du tournoi sans aucun doute, pour le moment en tout cas. Un match d’une intensité et d’un suspense incroyable, les deux équipes se rendant coup pour coup. On a vraiment eu droit à un match digne d’une rencontre de Final Four. Wichita State arrivait invaincu avec son bilan de 35-0 alors que Kentucky était outsider, même si les Wildcats jouaient mieux ces derniers temps. Sur ce match, on a eu une équipe de Kentucky au niveau qu’on attendait d’elle en début de saison, celui de #1 du pays. Les Wildcats étaient #1 du top 25 de pré-saison avec leur promo de freshmens, la meilleure jamais recrutée avec un nombre considérable de All-Americans. On pensait d’ailleurs les Wildcats capable d’accrocher la saison parfaite mais cela ne s’est pas du tout passé comme prévu. Auteur d’une saison en dent de scie, les jeunes Wildcats ont accroché une place à la March Madness avec un seed 8, bien loin de leurs espérances. Face à une équipe expérimentée comme Wichita State, on était vraiment curieux de voir ce que ça allait donner.
Le spectacle fut exceptionnel car tout les Wildcats ont enfin joué un grand match ensemble. Les jumeaux Harrison ont été exceptionnels : 19pts pour Aaron, 20pts pour Andrew avec des tirs clutchs, Julius Randle n’est pas loin du triple double avec 13pts-10rbs et 6pds, James Young est également présent avec 13pts et 8rbs. Wichita State n’est pas en reste avec Cleanthony Early auteur de 31pts et 7rbs ou encore Ron Baker et ses 20pts et 5rbs mais surtout ses shoots hyper importants qui ont remis Wichita State dans le coup.
Les deux équipes sont à plus de 50% au shoot (54% pour Kentucky, 55% pour WSU), chose à souligner en NCAA. Les Wildcats mettent fin à la saison parfaite de Wichita State en s’imposant 78-76 et en jouant le match parfait. Le tir de la dernière chance de Fred VanVleet ne rentre pas et la saison de Wichita State s’arrête là. Kentucky est maintenant gonflé à bloc pour le reste du tournoi et le match qui suit face à Louisville s’annonce titanesque, tant les deux équipes se détestent.
Pour Wichita State, on entend partout le mot « overrated » mais je pense, personnellement, que ce n’est pas le cas. On parle du calendrier facile des Shockers mais celui de l’an passé n’était pas plus compliqué et pourtant ils ont fini au Final Four. Vu le peu d’équipe à avoir réussi la saison régulière parfaite, ce qu’on fait les joueurs de Gregg Marshall n’est pas anodin. Puis ils n’ont pas été aidés non plus par le comité de sélection. On ne va pas jouer à la théorie du complot mais mettre Kentucky, Louisville, Michigan et Duke comme adversaires successifs potentiels c’est un peu fort. Si on avait voulu éliminer les Shockers avant le Final Four, on ne s’en serait pas pris autrement. Les Shockers ont eu le tableau le plus dur qu’un seed 1 n’ait jamais eu !
Ce match entre Wichita State et Kentucky est sans doute le plus grand match qu’on ait jamais vu à la March Madness pour un match du 2e tour.
Enfin autre match qui nous a cloué sur notre canapé, l’affiche entre Iowa State et North Carolina. Là aussi les deux équipes se sont rendues coup pour coup mais une fin de match mal gérée par les Tar Heels (un temps mort pris trop tard après un chrono qui ne démarre pas) coûte le match aux Tar Heels. Les Cyclones sans Georges Niang, out jusqu’à la fin de la saison, se qualifie pour leur 1er Sweet 16 depuis 2000 en l’emportant 85-83. DeAndre Kane ne passe pas loin du triple-double avec 24pts, 10rbs et 7pds alors que Melvin Ejim est encore très bon : 19pts et 4rbs pour le MVP de la Big 12. Pour North Carolina, la fin de match résume bien la saison : bizarre. Une saison en dent de scie, une fin de saison en trombe après un départ catastrophique et une élimination sur un temps mort pris alors que le match est fini. Les piliers habituels ont fait leur match : Marcus Paige 19pts, Leslie McDonald 18pts, James Michael McAdoo 14pts-7rbs alors que l’intérieur Kennedy Meeks sort un gros match avec 15pts et 11rbs.
Dans la session du soir, Baylor détruit Creighton 85-55 mettant fin ainsi à la carrière universitaire de Doug McDermott. Auteur de 15pts seulement, le senior termine 5e meilleur marqueur de l’histoire de la NCAA, chapeau à lui.
Sweet 16 :
Jeudi :
Région South (à Memphis) :
- Florida (1) – UCLA (4)
- Stanford (10) – Dayton (11)
Florida n’a connu aucun souci lors de cette première semaine et fait figure de grand favori même si UCLA joue bien mieux en ce moment. La deuxième rencontre est un match que sans doute personne n’a pronostiqué ! Difficile de savoir qui est favori et qui est le mieux placé, c’est vraiment le flou le plus total.
Région West (à Anaheim) :
- Arizona (1) – San Diego State (4)
- Wisconsin (2) – Baylor (6)
Trois grosses défenses avec Arizona, Wisconsin et San Diego State alors que Baylor revit depuis quelques temps. Les Bears ont été impressionnant face à Creighton. Pourront-ils venir à bout des Badgers ? Pas sur. Quand à Arizona/San Diego State, le premier à 50pts devrait l’emporter.
Vendredi :
Région Midwest (à Indianapolis) :
- Michigan (2) – Tennessee (11)
- Louisville (4) – Kentucky (8)
Le match entre Louisville et Kentucky est incontestablement l’affiche de ce Sweet 16. Les Cardinals sont favoris mais ont connu pas mal de difficultés en première semaine. Kentucky a sorti le match de sa saison, celui qui confirme que les Wildcats ont sur le papier une équipe de folie. Reste à savoir quel Kentucky nous verrons face au champion en titre. La 2e affiche apparaît moins sexy mais cette équipe de Tennessee pourrait causer bien des problèmes à Michigan même si les Wolverines se sont montrés très solide jusqu’ ici.
Région East (à New York) :
- Virginia (1) – Michigan State (4)
- Iowa State (3) – Connecticut (7)
On va voir ce que les Cavaliers ont dans le ventre face à une équipe de Michigan State qui revient très fort. Ce sera vraiment un test pour le champion (et seul rescapé) de l’ACC.
L’autre affiche verra le retour de UConn au Madison Square Garden. On connait l’histoire des Huskies dans ce stade et il pourrait frapper de nouveau un grand coup face à une équipe d’Iowa State novice à ce niveau là.
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