Preview de la Conférence Est
Le TOP 8
- 1/ Cleveland Cavaliers
A l’instar du Heat ces dernières années, la formation d’un trio de superstars devrait suffire pour mener cette Conférence. Kyrie Irving, Lebron James, Kevin Love, c’est déjà du très lourd tant que ça évite les blessures; mais si l’on rajoute une escouade tout à fait qualitative à côté: Dion Waiters, Varejao, T.Thompson; des vieux (Marion, Mike Miller, Haywood, James Jones) et quelques jeunes pousses comme Dellavedova, n’en jetez plus.
Cette première place, ils la doivent pourtant à un homme, David Blatt. enfin un choix audacieux dans l’Ohio, il était temps…
ou encore cette analyse de BballBreakdown:
- 2/ Chicago Bulls
En l’absence de Derrick Rose, les Bulls ont construit une équipe soudée autour de quelques joueurs clés comme Joakim Noah. Coup de balai cet été, avec le départ de Boozer, mis hors-jeu par la nouvelle dimension de Taj Gibson, et bienvenue à Pau Gasol! Oui, les Bulls ont un trio Gasol-Gibson-Noah, certainement la meilleure raquette de la Conférence Est, voire de la NBA en talent pur. Outre cette arrivée méliorative à souhait, le retour en forme du messie, Derrick Rose. En très grande forme sur les mondiaux, il a rassuré tous les observateurs sur son statut.
Mieux encore, le reste des roles players fait jalouser plusieurs GM: Jimmy Butler, Mike Dunleavy, Kirk Hinrich, McDermott, Aaron Brooks, Tony Snell, Mirotic….une très belle profondeur sur les ailes et le scoring, ce qui manquait cruellement (remember Rip Hamilton). Une équipe ultra-complète, donc, qui doit trouver une alchimie et principalement arriver à orienter son attaque entre le jeu rapide tout en percussion de Rose et le jeu au poste des intérieurs. Tom Thibodeau a du pain sur la planche.
- 3/ Washington Wizards
Une des équipes contenant le plus gros potentiel pour atteindre, au moins, les demi-finales de Conférence. Il manque juste ce petit plus qui sied aux contenders, cette symbiose entre jeunes et vétérans dans un jeu connu de tous. Les additions de l’été tendent à rassurer de ce côté avec la venue de Paul Pierce notamment, un atout de poids qui peut encore valoir entre 10-15 ppg. Seule ombre au tableau, la blessure de Bradley Beal, pour 2 mois vraisemblablement.
Il n’empêche que le 5 majeur John Wall – Bradley Beal – Paul Pierce – Nênê – Gortat, ça peut faire des étincelles. La profondeur de banc sur le frontcourt doit être mise en lumière avec Humphries, Seraphin, DeJuan Blair, Drew Gooden, une compilation des meilleurs remplaçants chez des contenders ces dernières années. Sans oublier le mentoring d’Andre Miller et le shoot de Webster, Glen Rice Jr. ou Otto Porter (sa vraie saison rookie).
La division SouthEast, comptant Wizards, Hornets, Hawks, Heat et Magic, promet des empoignades intéressantes, desquelles les Wizards sortiront vainqueurs.
- 4/ Charlotte Hornets
Mes chouchous! D’une part, on salue une fois encore l’initiative de rapatrier le nom des frelons à Charlotte, histoire de ne pas oublier le passé (Larry Johnson, Jamaal Mashburn, Baron Davis…). D’autre part, très joli travail sur le marché des Free Agent cet été. L’ajout de Lance Stephenson est un plus non-négligeable: sens de la défense, attaquant du cercle forcené, il formera avec Kidd-Gilchrist le meilleur duo de défenseur à l’aile de la ligue, pouvant, peut-être, contrer Lebron James.
Même l’arrivée de Marvin Williams est positive, son jumpshot de loin compensera les lacunes d’un Henderson. Tout ce monde s’agglutine autour de la relation Kemba Walker – Al Jefferson dans le sens Meneur-Pivot, qui détonne sur le terrain et dans les chiffres: 17.7pts, 4.4rbds, 6.1ast, 1.2st pour le premier, 21.8pts, 10.8rbds, 1.1 blks pour le second. Si Big AL n’avait pas été blessé en playoffs, who knows? Une année pour trouver une alchimie, c’était trop juste; il réalise cependant sa meilleure saison depuis 6 ans.
Terminons sur les jeunes espoirs du collectif: Noah Vonleh, Cody Zeller, entourés par les déjà expérimentés et utiles Gary Neal, Jason Maxiell et Biyombo. Ça ne paie pas de mine sur le papier, mais en basket, il y a matière à creuser. Steve Clifford sera-t-il en capacité de pousser ce joyeux melting-pot dans ses plus belles heures?
- 5/ Miami Heat
Loin de faire illusion, le Heat ne devrait pas changer de formule, juste revoir la distribution des tickets shots. Le duo Wade-Bosh est toujours présent, le premier a pour l’instant prévu de jouer tous les matchs aussi longtemps que son genou le lui permet, il tire un trait sur les « un match sur deux joué »s de la saison dernière. Chris Bosh, très loquace dans les médias US, a déjà prévenu qu’il retrouverait son volume de jeu des Raptors, sans promettre un 20pts-10rbds de moyenne, évidemment.
Il devra justifier de son chèque, et l’ajout cet été de Luol Deng, comme si de rien n’était, change de nombreux paramètres. Doit-on rappeler que le soudanais tourne à 16pts et 6.3rbds en carrière? Il aura la liberté de gambader dans l’attaque débridée du Heat, soit une hausse statistique attendue. D’autres, comme Shannon Brown, Josh McRoberts et Mario Chalmers, ont une occasion de briller et de grappiller du temps de jeu. Tout dépendra, en fait, du plan de jeu de Spoelstra: Défense et Contre-Attaques (Fastbreak), ce seront les deux paramètres clés de la réussite d’une équipe sans jeu intérieur.
Gardez un oeil sur Shabazz Napier, au passage.
- 6/ Toronto Raptors
Le grand chamboulement n’a pas eu lieu au Canada, seule la resignature de Kyle Lowry est à noter avec les shoots longues distances de Lou Williams (s’il tient, physiquement). Toujours un gros travail de Dwane Casey qui a créé la surprise la saison dernière en faisant de Kyle Lowry un des meilleurs meneur de la côte Est.
C’est tout le 5 Majeur des Dinos qui pue la complémentarité et le travail d’équipe: Lowry – Ross – DeRozan – A.Johnson – Valanciunas. Il y a du talent sur chaque poste et un joueur à chaque tâche. Mieux, le roster a trouvé de la profondeur sur le backcourt (Greivis Vasquez, Lou Williams) mais aussi le sous-côté James Johnson avec une défense de fer et dans un rôle d’ailier athlétique pur NBA. Même dans la peinture, les Patrick Patterson/C.Hayes/T.Hansbrough ou Stiemsma font office de back-up plus que décents.
Il faudra l’envol de Valanciunas et la régularité des starters pour tenir à flot ce collectif, un nouveau palier est à leur portée.
- 7/ Brooklyn Nets
C’est presque à contre cœur que je place ces Nets dans les playoffables, à défaut de trouver mieux. La perte de Brook Lopez sur blessure ou de Kevin Garnett, encore, et encore, et encore…et des apports peu appréciables en l’état (Jack, Bogdanovic, Gutierrez), ça ne casse pas des briques. Ceci étant posé, l’effectif n’est pas dénué de talent: Deron Williams s’estime presque à son réel 100%, Joe Johnson fera le boulot…
La seule raison objective de cette qualification, elle tient en deux mots: Lionel Hollins. L’Homme qui a réussi à instiller un véritable collectif à travers la défense aux Grizzlies et qui ne reçoit aucune offre potable depuis deux ans sur le marché des coachs NBA. C’est un véritable Head Coach qui arrive à Brooklyn devant l’inefficience patente de J-Kidd. Sa tâche sera rude : construire un semblant de stabilité au pays des blessures et des doublons sur les postes à qualité moyenne ou médiocre.
Si, et seulement si, Brook Lopez, Kevin Garnett et Kirilenko arrivent à jouer plus de 50 matchs, cette équipe ira même plus loin que cette triste septième place. Autrement, ils laisseront leur spot aux aiglons ou Pistons.
- 8/ Atlanta Hawks/Detroit Pistons
Égalité! D’un côté, une équipe des Hawks qui vit et meurt par le 3PTS, de l’autre des Pistons qui joueront à fond le coup à l’intérieur et qui ont le talent pour se qualifier, sous la coupe de Stan Van Gundy.
Choix assez cornélien s’il en est, je vois d’ailleurs ces deux équipes prendre les deux dernières places qualificatives plus qu’autre chose. Atlanta était à deux doigts d’éliminer les Pacers la saison dernière, il manquait Al Horford. Si ce dernier reste en bonne santé, il fera avec Paul Millsap un des meilleur duo d’intérieur de la ligue. Le backcourt tenu par Teague/Korver/Carroll, c’est une assurance de Spacing dans la peinture, sans sous-estimer la venue de Sefolosha, qui peut scorer et surtout défendre dans un match serré.
A Detroit, on signe Jodie Meeks un pont d’or pour qu’il se blesse et D.J Augustin pour tempérer un peu la mène. En gros, les choses n’ont pas bien évolué sauf à laisser SVG faire le ménage et remettre les pendules à l’heure. Josh Smith, Andre Drummond, Greg Monroe, voici les superstars de l’équipe. Smith va retrouver sa position de 4 et alternera en provenance du banc, terminé le camping sur la ligne à 3PTS. Il faudra aussi que Brandon Jennings se reprenne en main, c’est bien beau de trainer sur Twitter mais le shooting, ça s’améliore copain.
Quand on se rappelle des merveilles de SVG au Magic, avec les quelques corps bodybuildés sans cerveau peuplant son effectif, on peut lui faire confiance pour exploiter les forces de ce « collectif », qui n’a pas encore appris à jouer ensemble.
Mention: New York Knicks (Derek Fisher, Phil Jackson, le Triangle) pour l’expérience interdite tentée; Indiana Pacers sur leur défense car sans George, c’est mort; Milwaukee Bucks pour l’essor de la jeunesse comme dans le Minnesota.
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