Kevin Garnett – The Big Ticket Part 2
LE BIG THREE AVANT L’HEURE
Possédant un MVP en puissance, McHale se rend compte qu’il doit faire bouger les lignes et secouer le roster pour la saison 2003/04 afin de consolider un véritable supporting cast autour de Kevin. Il réalise deux gros coups en recrutant Sam Cassell et Latrell Sprewell. Il réussit également à recruter le premier pick de la draft 1998, Michael Olowokandi au poste 5, tandis que Fred Hoiberg et Mark Madsen sortent du banc.
Les Wolves changent de dimension avec ces deux joueurs, un véritable trident se met en place, d’autant que Cassell et Sprewell aiment à avoir un leader pour leur permettre d’exprimer leur jeu offensif. Garnett peut se concentrer par moments sur la défense et le rebond avec ces deux vétérans dans l’escouade. Plus que les qualités sportives purs, l’esprit de compétition d’un Cassell est une bouffée d’air frais dans le vestiaire, rejoignant le niveau d’implication du Big Ticket et son intensité. Les Pick-and-roll sont légions entre eux, tandis que les défenses étirées laissent des trous béants pour Sprewell, qui cherche un titre, quitte à laisser ses tripes sur le parquet.
Résultat: 58 victoires, meilleur bilan de la Conférence Ouest, 82 matchs débutés et joués par Kevin Garnett qui enchaine sa cinquième saison à un niveau stratosphérique (24.2pts, 13.9rbds, 5ast, 1.5st, 2.2blks), c’était l’assurance d’un titre de MVP amplement mérité (120 des 123 premières places), presque à l’unanimité.
Il intègre aussi pour la cinquième saison consécutive la All-Défensive First Team en décrochant son premier titre de meilleur rebondeur de la saison régulière en sus de celui de points marqués au cumulé, premier joueur à réaliser cet exploit en 29 ans. Il a imposé quelques matchs références, notamment deux triple-double impressionnant, d’abord contre les Mavs (35pts-10rbds-10ast) puis les Warriors (20pts-20rbds-10ast). Il compile 22pts-24rbds contre les Kings en février, et enregistre sa 3000ème passe décisive en avril.
Il réussit à tuer les Kings en décembre, souvenir mémorable:
Le maléfice est rompu en playoffs. Les Nuggets du jeune rookie Carmelo Anthony se présentent au premier tour, les Wolves font le taffe portés par Cassell (40pts au G1) et Sprewell par la suite, tandis que Garnett finit meilleur rebondeur sur les cinq matchs avec 29pts de moyenne. Enfin! Le second tour ouvre ses portes, ce sont les Kings qui frappent à la porte. Dans le Game 3, Garnett claque 30pts-15rbds pour reprendre l’avantage du terrain, mais les Kings vont réussir à forcer un match 7 au Target Center.
Dans un match où tout le monde l’attend, Garnett répond présent: 32pts-21rbds-5blks-4st en 46 minutes. Dans le 4ème quart, il score 10pts consécutifs, pour ensuite dunker sur Chris Webber et contrer dans les dernières secondes Brad Miller!
Il s’agit alors d’une crève-cœur qui se met en route quand les Finales de Conférence sont annoncées: une affiche Wolves-Lakers. Le Fantastic Four des Lakers avec Payton, Malone, Shaq, Kobe. Les Big Men sont suffisamment briscards et affutés pour contenir le Kid Garnett, d’autant que Sam Cassell se blesse au dos. On se souviendra du match 6 où Kareem Rush sort de sa boite pour planter un 6/7 à 3pts, annihilant les espoirs des Wolves.
Garnett n’aura pas démérité: 24.3pts-14.6rbds-5.1ast-1.3st-2.3blks en 18 rencontres, c’est dur de faire mieux dans une campagne de Playoffs. La jeune star déchante, la saison 2004/05 est plus morose avec plusieurs blessures importantes, particulièrement Cassell et Sprewell, on sent que la fenêtre de titre se referme à grande vitesse.
Bien sûr, Kevin est d’une régularité toujours aussi impressionnante, jouant les 82 matchs, menant au rebond la ligue (13.5) et agrémentant son jeu de 5.7 assists par match! Il intègre la All-NBA First Defensive Team, enregistre 69 double-double (dont 19 d’affilée), réalise son record personnel en attaque (47pts contre les Suns)…..Bref. Les Wolves n’atteignent cependant que les 44 victoires et ne disputent pas les Playoffs pour la première fois depuis la fin des années 90. Les départs, anticipés, de Cassell et Sprewell, à la fin de la saison, sont un coup dur supplémentaire sur l’effectif.
C’est simple: les Wolves n’ont plus de vision, plus de projet. Les pis-aller comme Troy Hudson (et sa cheville), le départ de Szczerbiak (relation tumultueuse avec KG) pour Ricky Davis et la lente descente aux enfers de l’équipe ne plaisent pas à notre star avide de victoires. Il ne jouera d’ailleurs pas les neufs derniers matchs de la saison 2005, touché au genou, résultat, sept défaites de l’équipe qui atteint péniblement les 33 victoires en 2005/06. A titre personnel, le Big Ticket répond présent, métronome de son fief (21.8pts, 12.7rbds, 4.1ast, 1.4st, 1.4blks), leader de la ligue au rebond pour la troisième année consécutive.
UN DÉPART INÉVITABLE
Les Wolves semblent moribond à l’orée de la saison 2006/07. Garnett se donne toujours à fond mais l’isolement lui pèse, il est souvent le seul à venir en premier à l’entrainement et le dernier à en partir. Le mot court qu’il commence à être touché au moral, il ne s’amuse plus et son divorce avec les Wolves se consomme lentement mais surement. Il n’a plus aucun appui, plus aucune assurance d’atteindre avec l’âge avançant, son rêve de titre NBA. Les Wolves ont bien réussi à attraper Brandon Roy (6ème pick de la Draft 2006) mais ils le tradent immédiatement contre…Randy Foye, les Wolves s’enfoncent (32 victoires).
A 30 ans, Kevin Garnett est encore sur son meilleur jeu (22.4pts, 12.8rbds, 4.1ast, 1.2st, 1.7blks), il veut en profiter. McHale, Glen Taylor et le Big Ticket en viennent à la conclusion logique: la reconstruction se passera sans leur joyaux.
Minnesota fait une offre un peu folle aux Celtics de Danny Ainge, ce dernier ne refuse pas! Il réalise un gros coup cet été-là pour entourer Paul Pierce et accepte d’envoyer Al Jefferson (16pts-11rbds), Ryan Gomes, Sebastian Telfair, Gerald Green, Theo Ratliff et quelques picks pour faire venir Kevin Garnett. Ce dernier retrouve le sourire et signe immédiatement une extension de trois ans, faisant de son partenariat avec les verts une idylle de cinq années.
Garnett rejoint Pierce et Ray Allen dans un plan bien huilé d’Ainge pour former un Big Three gagnant. Il fallait cependant construire une équipe autour de ce trio qui prenait 25% du salaire du roster, laissant peu de marge d’erreur dans le supporting cast. Les trois compères se connaissent de longue date, Kevin ayant côtoyé la famille de Pierce au tournoi AAU de L.A et ayant rencontré Allen dans plusieurs compétitions de jeunes en Caroline du Sud. Les deux vétérans sont aussi appliqués que lui à l’entrainement, seule la victoire compte pour ces trois gaillards, n’ayant connu que les spots des Finales de Conférence. La saison 2007/08 voit les Celtics remonter sur le toit de la Conférence Est (alors que les Pistons s’étiolent) et le trio emmène l’équipe à un bilan de 66 victoires pour 16 défaites, soit le meilleur bilan de la ligue.
Coach Doc Rivers renoue avec l’esprit défensif en convainquant ses troupes qu’il n’y a qu’une seule voie pour un titre de champion, la défense. Kevin répond présent, il est élu Joueur défensif de l’année (18.8pts, 9.2rbds, 3.4ast, 1.4st, 1.8blks) en défendant la raquette de ses bras tentaculaires, et en forçant les balles perdues de ses adversaires directs. Il épure son jeu (53% au shoot) et score son 20.000ème point en mars. Garnett est surtout heureux de pouvoir laisser le travail offensif à Pierce et Allen, tous deux prompts à prendre les tirs décisifs. Le Big Ticket accepte alors le rôle qui lui sied le mieux: celui de travailleur pour le bien collectif, il fera les tâches ingrates pour épauler ses coéquipiers et poussera la gueulante nécessaire pour motiver les siens.
Il répond néanmoins présent quand offensivement il est nécessaire. Au second tour des Playoffs, il score 28pts en prenant le contrôle de la raquette des Cavs. Les deux tours se jouent en sept matchs, faisant peser le doute sur la capacité de ces Celtics à être autre chose qu’une équipe défensive. Garnett devient alors plus agressif en attaque, car les Pistons se profilent en Finales de Conférence. Et les Pistons n’ont jamais su contenir Kevin qui claque plus de 20pts par match, en allant chercher deux fois plus de lancers-francs qu’au tour précédent. Les Celtics entérinent la victoire en 6 matchs pour rejoindre les Lakers en Finals.
Leader défensif, il sécurise pas moins de 13 rebonds par match contre les Angelinos pour booster le jeu de transition/contre-attaque de l’équipe. Les Celtics remportent 3 des 4 premiers matchs et s’envolent à domicile rafler leur 17ème titre historique, les 26pts-14rbds de Garnett aidant grandement à annihiler Kobe Bryant et les siens.
Ça y est, il a son titre! Une année aura suffit, et l’explosion de joie de Garnett semble contagieuse, il exulte de toutes ces années de frustration. Jouer au plus haut niveau n’aura jamais été aussi satisfaisant que de trouver une équipe compétitive et avec le bon état d’esprit.
Il doit cependant défendre son titre de champion pour la saison 2008/09. Il intègre « comme d’habitude » le All-Star Game (douze années consécutives) et même s’il est statistiquement sur la pente descendante, rend encore une belle copie (15.8pts à 53%, 8.5rbds, 2.5ast). L’âge n’aidant pas, il se blesse au genou en tentant de claquer un alley-oop contre le Jazz mi-février, le laissant sur le carreau pour le reste de la saison et n’enregistrant que 57 matchs, une première dans sa carrière (en dehors du Lock-out). Aux portes des Playoffs, le verdict du médecin est sans appel: un morceau d’os se balade dans l’arrière du genou, les Celtics devront faire sans lui, résultat: défaite au second tour contre le Magic.
RETOUR AUX PREMIERS AMOURS
La saison 2009/10 retrouve son Big Three au complet, avec l’addition de Rajon Rondo, meneur prolifique cadré par Doc Rivers. Il n’est pas seul, Ainge continue de renforcer le roster de joueurs ayant envie de chercher leur bague, expliquant la venue d’un Rasheed Wallace. Garnett mène une raquette de bonne factrure avec Kendrick Perkins (pivot frustre mais défensif), et Glen Davis au périmètre. Il joue 69 matchs, menant l’effectif au rebond et quatrième au scoring (14.3) en étant ménagé (moins de 29.7 mins par match, son plus bas en carrière jusque-là). Son rôle de leader tous azimuts se mue clairement en celui d’intérieur spécialiste de la défense avec un shoot au périmètre, il joue ce rôle en dépit de la douleur lancinante de son genou.
Les Celtics atteignent encore les 50 victoires, champion de leur division, cependant, le doute est grand sur leur capacité à passer l’obstacle des Cleveland Cavaliers. Ils éliminent le Heat en 5 matchs au premier tour, Garnett étant principalement concentré sur la défense et le rebond, n’hésitant pas à claquer un jumper clutch dans le Game 3. Puis vinrent Lebron James et les Cavs. Premier match remporté facilement par l’armada de Lebron (Mo-Will, A.Parker, Varejao…), moment que choisira Kevin Garnett pour reprendre le jeu à son compte: 18pts-10rbds dans le G2 de concert avec Rondo (19ast!).
Le jeune meneur profite des trous béants dans la défense adverse et joue les Pick-and-roll à merveille. D’autant que Doc Rivers est un fin tacticien et fait les ajustements nécessaires, là où Lebron James ne prend pas le jeu à son compte dans les moments chauds, notamment dans le Game 5 où il disparait. Le temps pour Garnett d’enquiller 22pts-12rbds dans le Game 6 et emmener les siens en Finales de Conférence.
Le frontcourt pléthorique des Celtics leur permet de museler Dwight Howard et le Magic dans cette rencontre, une rencontre explosive où le toucher et la vista du Big Ticket sont mises à contribution. Boston est tout de même poussé au sixième match à domicile, le salvateur Nate Robinson sort du banc pour enquiller des 3pts décisifs quand le Magic n’en enquille aucun.
La deuxième Finale tend les bras au quatuor Rondo-Pierce-Allen-Garnett, avec une affiche connue: Celtics-Lakers. Le challenge sera rude car Kobe Bryant possède des atouts impressionnants dans la raquette avec Odom, Gasol et Bynum notamment. La blessure de Kendrick Perkins au Game 5 ne permet pas aux Celtics de conclure, il faudra jouer un match 7 que les Lakers remportent sur la ligne des lancers-francs dans le quatrième quart (83-79).
La force de l’effectif, on le dit, on le répète, c’est son caractère. Cette finale perdue déçoit mais n’augure qu’un retour au sommet de Kevin et les siens. La saison suivante débute avec 23 victoires en 26 matchs. Même si le Kid est touché au genou, il est encore All-Star et reprend du poil de la bête (14.9pts, 8.9rbds) pour aller chercher un titre. Boston passe les Knicks, les Cavs mais doit abdiquer contre le nouveau trio du Heat, composé de Wade-James-Bosh (1-4). En neuf rencontres, Garnett fait des Playoffs en double-double (14.9pts, 10.9rbds, 2.6ast, 1.9st) de moyenne. La mode des Big Three lancée par Ainge fait des émules et fonctionne, c’est à présent une certitude.
Le lock-out de la saison 2011/12 ne perturbe en aucun cas les Celtics, même si ceux-ci ont du mal en arrivant en Playoffs à mesure que la concurrence devient qualitativement bien meilleure et que les leaders de l’équipe avancent vers la retraite. Ils battent pourtant les Hawks en six, les Sixers en sept pour se retrouver en Finales de Conférence contre le Heat, une fois encore. Sous la houlette d’un Garnett transfiguré (19.1pts, 9.4rbds), les Celtics remontent un déficit de deux défaites pour prendre les matchs 3-4-5.
Malheureusement, Boston ne conclut pas à domicile et Miami, avec l’avantage du terrain, termine le travail au Game 7. Garnett termine avec 19.2pts, 10.3rbds de moyenne cette campagne, preuve qu’il s’économise énormément à l’instar d’un Duncan, pour arriver fringuant pour ces derniers moments de gloire. Une ovation leur est réservée:
Garnett ne jouera plus qu’une dernière saison avec des Celtics en fin de cycle, trop vieux pour réitérer l’exploit de 2008. Ils perdront d’ailleurs au premier tour contre les Knicks en six rencontres, le moment choisi pour envoyer Garnett et Pierce en package aux Nets avec Jason Terry dans un blockbuster trade. Il y avait un petit pactole au bout, vu que les Nets venaient de déménager à Brooklyn portés par Prhokorov et ses pétro-milliards. L’idée est d’apporter la mentalité de gagnant des deux stars pour épauler Deron Williams, Joe Johnson et Brook Lopez, soit un starting 5 qui pouvait, à l’époque, faire rêver.
L’alchimie n’a jamais paru s’installer et Kevin, âgé de 37 ans, ne pouvait porter l’équipe sur ses épaules. Il réalise ses plus bas statistiques à Brooklyn, jouant très peu (20mins). L’élimination au premier tour contre le Heat en cinq matchs enterre ce beau projet et le front office décide de permettre à Garnett de retourner dans son véritable foyer, il est envoyé aux Wolves pour transmettre sa passion pour le basket, son leadership dans le vestiaire à une bande de jeunes loups prometteurs, et, bien sûr, son expérience.
Il ne joue que 15-20mins par match avant de se blesser au genou durant la saison 2015/16 et décide, un mois avant le début de la saison 2016/17, qu’il est grand temps d’arrêter les frais.
THE GAME THE PLAYER
Un grand joueur prend sa retraite, cela n’en fait plus aucun doute à présent. A travers son parcours ne transparait que le travail, le travail et encore le travail. Son mental de gagnant, sa soif de vaincre, il l’a transporté et cultivé dans toutes les équipes avec lesquelles il a eu l’occasion de jouer. On l’aurait bien vu faire toute sa carrière aux Wolves comme Duncan et Kobe l’ont fait dans leurs équipes respectives, mais Minnesota reste Minnesota.
Plus encore que son caractère et son leadership, c’est bel et bien un PF d’une rare vivacité et d’un skillset vaste, exceptionnellement versatile, que nous perdons. Il pouvait défendre comme un damné ou devenir le cauchemar de l’équipe adverse à travers ses fadeaway jumpshot du haut de ses longues phalanges. Il jouait dos au panier, il remontait le ballon s’il le fallait, les écrans il savait les poser etc. Son esprit « Team-First » reste sa marque de fabrique, il lui fallait un bon meneur pour venir exploser le jeu sur demi-terrain, faire des passes en décalant pour ses coéquipiers ou simplement marquer. Il faut se souvenir qu’à l’époque, dans les années 97-2000, il faisait partie de cette génération dorée pleine de talent, ses maillots s’arrachaient sur son seul talent individuel, et les highlights real, évidemment.
D’autant plus que la concurrence au poste 4 était extraordinaire fin 90-début 2000, il devait se retrouver en compétition avec Tim Duncan, Chris Webber, Dirk Nowitzki, Pau Gasol, Chris Bosh, Rasheed Wallace, Elton Brand, Jermaine O’Neal…. Il faut considérer Garnett comme un vestige d’une époque plus rude, plus trashtalk, plus intense et dur sur le terrain. Il n’y en aura probablement pas d’autre dans son style si singulier, à l’orée d’une NBA de meneurs/scoreurs.
Les coachs ont trouvé par son prisme une façon de rendre les autres meilleurs, en ne fuyant pas le challenge, et l’âge aidant, son intelligence de jeu a nourri un véritable mythe, même aux Nets. C’est à cela qu’on reconnait les grands joueurs: ils savent adapter leur jeu en fonction de leurs forces et faiblesses. Jason Kidd l’avait fait, Garnett était encore mieux dans ce rôle. Pourtant, il n’a pas suivi un cursus universitaire, il a même forcé les Wolves à lui signer un contrat autrefois hallucinant….certaines critiques ont été faites, il a toujours répondu sur le parquet. On lui reprochera peut-être ce côté arrogant/fier si propre à la logique même de la NBA quand on y réfléchit, on lui excusera sur le champ sa grande gueule pour les moments qu’il nous a fait vivre.
NBA’S WORD
Quelques réactions suite à ce départ:
Kobe Bryant: J’ai adoré chaque minute de nos duels, un vrai guerrier!
Dirk Nowitzki: KG et moi on s’est plusieurs fois pris le choux mais c’était simplement parce qu’il était trop intense en tant que compétiteur, le plus féroce que j’ai connu. Il voulait toujours gagner, toujours vous battre, il essayait même de vous intimider, avec son style unique. Il était probablement un des meilleurs All-Around player que la NBA ait pu connaitre.
Chris Paul: Je me souviens encore que notre première rencontre a résulté en une double-technique. J’étais pourtant en admiration devant toi mais je dois dire que je n’ai jamais autant détesté jouer contre un joueur tout en voulant absolument jouer avec, c’était le cas avec toi.
Andrew Wiggins: C’est un grand frère pour nous. C’était le premier à venir ici, et le dernier à partir. Il a fait les TimberWolves.
Doc Rivers: J’aurais pu lui trouver une place dans le vestiaire, il y a toujours une place pour un joueur qui a une voix qui porte si loin, qui a tant d’impact sur les autres joueurs
Tom Thibodeau: Une chose que personne ne voyait à son sujet me frappe aujourd’hui: à quel point il se préoccupait de ses coéquipiers.
Danny Ainge: Peu de joueurs peuvent changer les fondements d’une équipe mais Kevin l’a fait. Il a mené l’équipe par l’exemple, sur et en dehors du terrain, il était habité par une passion dévorante pour ce jeu, un engagement total pour la victoire
En chiffres
- Seul joueur NBA à avoir atteint les 25.000pts, 10.000rbds, 5000ast, 1500steals et 1500blks
- Seul joueur NBA à avoir compiler 20pts-10rbds-5ast durant 6 saisons consécutives
- Seul joueur NBA à avoir compiler 20pts-10rbds-4ast durant 9 saisons consécutives
- 5 fois leader de la saison régulière au rebond
- 1er joueur NBA à avoir le titre de Joueur du mois sur 4 mois consécutifs
- 3ème joueur NBA à mener son équipe aux stats (points/rbds/ast/st/blks) dans la même saison
- A égalité pour le plus grand nombre de saisons jouées en NBA (21)
Palmarès
- Champion NBA en 2008 avec les Celtics
- MVP de la saison régulière 2003/04
- Defensive player of the year (2007/08)
- 9x en All-NBA Defensive Team
- 3x en All-NBA Defensive Second Team
- 4x en All-NBA First Team
- 3x en All-NBA Second Team
- 2x en All-NBA Third Team
- All Rookie Second Team
- 15x au All-Star Game, 1 titre de MVP
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